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Les Français et le fromage

Avec 25 kg de fromages consommés par an et par habitant, les Français sont parmi les gros consommateurs du monde

Qui mange du fromage ?

95% des Français de 2 à 75 ans mangent du fromage, dont 45% quotidiennement. Cette consommation est fortement liée à l’âge et au sexe ; elle progresse de façon régulière dès l’enfance et se révèle très rapidement plus masculine. Mets de fin de repas par excellence, le fromage reste l’affaire du déjeuner et du dîner, qui totalisent à eux seuls 89% des actes de consommation. Il y a les gros consommateurs qui mangent du fromage midi et soir (1 Français sur 4), les petits consommateurs (31%) qui en consomment moins d’une fois par jour, et enfin le groupe le plus important, les consommateurs moyens (42%), qui oscillent entre 1 et 2 fois par jour. Alors que les gros consommateurs sont plutôt des hommes d’âge mûr, les petits consommateurs sont plutôt des femmes et des jeunes. Source www.fmtmedical.com

Tendances de consommation

L’image du fromage est caractérisée par une forte dimension plaisir et identitaire : très apprécié pour l’excellence de son goût et sa dimension conviviale, il est facilement proposé aux invités. Il est doté d’une image positive en termes de santé, grâce à ses apports en calcium, en protéines et en énergie. Le fait qu’il soit perçu par certains comme un aliment gras (voir encadré) présente tout de même un frein à la consommation, essentiellement chez les femmes et chez les seniors. Enfin, l’offre est jugée de qualité inégale et moins accessible que les autres produits laitiers en termes de prix : le bon fromage est associé à des prix plus élevés alors que c’est un leurre.

Ainsi, certains Français (principalement des femmes soucieuses de la dimension santé de leur alimentation, pour lesquelles le fromage est source de calories) déclarent le remplacer par un yaourt en fin de repas. D’autres, en revanche, le remplacent par un dessert lacté ; il s’agit souvent de femmes jeunes (15-35 ans) à la recherche de produits de plaisir, de grignotage ou de compensation, mais également de produits pratiques permettant une consommation individuelle. Pourtant le dessert lacté est plus gras et plus sucré !

7 % des Français souhaiteraient pourtant manger davantage de fromage : ce sont des personnes prises dans des dimensions de plaisir, d’émotion, de vitalité, qui recherchent des produits simples et rapides à consommer. À l’inverse, 8 % des Français souhaiteraient en consommer moins : ceux-là obéissent plutôt à des logiques de restriction alimentaire ; ils évitent aussi de manger trop gras et se sentent coupables lorsqu’ils mangent du fromage. Notons tout de même que les gros consommateurs sont ceux qui souhaitent en consommer plus et qu’à l’inverse les petits consommateurs déclarent souhaiter en consommer moins.

Source Cerin - Nutrinews

...Pourtant la consommation de fromage est en baisse

Chez les plus de 15 ans la Sofres a identifié quatre types de consommateurs :

Les connaisseurs (19%), sur un territoire d’expertise. Ce sont plutôt des hommes, seniors (50-75 ans) et retraités. Ils sont sensibles à la variété et « surconsomment » tous types de fromages. Ils attachent beaucoup d’importance à la qualité des produits et choisissent des produits bio, AOC et naturels. Ils ont une très bonne image du fromage, notamment des fromages forts.

Les routiniers insouciants pâtes pressées cuites (20%), avec besoin de réassurance et de repères. Ce sont plutôt des adultes (36-49 ans), de catégories socioprofessionnelles aisées. Ils « surconsomment » les pâtes pressées cuites et « sous-consomment » les autres types de fromage, notamment les persillées (type bleus) et les pâtes molles à croûte lavée (époisse, livarot, munster...). Peu préoccupés par la dimension santé, ils obéissent à des logiques de quantité et consomment même le fromage en dehors des repas principaux. Ils sont prêts à mettre le prix pour avoir un bon fromage et ont une préférence pour les fromages d’origine.

Les basiques camembert (26%). Ce sont plutôt des hommes de catégorie modeste. Ils « surconsomment » les pâtes molles et « sous-consomment » les autres types de fromage. Ils recherchent des produits fonctionnels. Le prix et l’accessibilité sont déterminants.

Les distanciés fromage traditionnel (36%). Ce sont plutôt des jeunes femmes (15-25 ans), petites consommatrices de fromage, « surconsommant » les fromages allégés, les fromages fondus, les fromages frais salés et les fromages en portion. Elles consomment aussi des yaourts... Si l’on souhaite que la France reste encore et toujours le pays du fromage, il n’y a plus qu’à espérer que les jeunes générations adopteront en vieillissant les habitudes de consommation de leurs aînées !

Les fromages bio ont le vent en poupe Et puis la nouvelle tendance, ce sont les amoureux du terroir et du bio. Les fromages de terroirs connaissent un engouement récent mais réel, avec une voie prometteuse sur le bio, qui garantit un élevage respectueux des animaux. Les magasins bio se sont équipés de rayon à la coupe ou des rayons livre service proposant une offre variée. Le seul hic de l’affaire, c’est que les produits sont majoritairement pasteurisés, ce qui constitue une contradiction avec la notion de vivant. Il n’est pas impossible que cela évolue quand on voit à quelle vitesse les rayons de lait cru sont dévalisés !

Source : France, ton fromage fout le camp ! de Véronique Richez-Lerouge, Micle Lafon, 2012

 

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