INFOS MARCHÉ >> LES FRANCAIS ET LE FROMAGE >> L’agriculture biologique ou l’agrobiologie : une solution rentable et prometteuse pour la filière

L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Premier signe de qualité à bénéficier d’une reconnaissance européenne, l’agriculture biologique se définit par l’utilisation de pratiques spécifiques de production, l’utilisation d’une liste positive et limitée de produits de fertilisation, de traitement, de stockage et de conservation, naturels ou de synthèse. Une période de reconversion est prévue. La législation française couvre l’ensemble des produits agricoles et alimentaires transformés ou non. Elle protège l’utilisation d’un terme "agriculture biologique", mais également les termes équivalents comme "agriculture organique" ou "agriculture biodynamique". Elle a été confortée avec l’adoption du règlement communautaire relatif au mode de production biologique en juin 1991, qui dans un premier temps, ne concerne que les produits végétaux, transformés ou non.

Petit historique

Vers 1960, l’agriculture biologique prend naissance face au modèle productiviste alors en plein essor. Depuis 1980, elle perd progressivement de sa marginalité : le ministère la reconnaît officiellement par le décret du 10 mars 1981 et par l’homologation des cahiers des charges en 1988. Sur le terrain, des organismes, le plus souvent à caractères associatifs, se sont mis en place au niveau départemental, régional et national pour coordonner les producteurs et contribuer au développement de l’agriculture biologique. Aujourd’hui, les institutions professionnelles agricoles considèrent désormais l’agriculture biologique d’un autre œil. Elles découvrent un réseau de professionnels organisé, un système de contrôle performant, un moyen de diversification mais également, une solution face aux impasses du productivisme.

Etat des lieux

L’agriculture biologique semble être un rare secteur agricole où la production fait défaut. Les surfaces cultivées en bio représentent un plus de 0,3% de la SAU nationale pour à peu près 0,3% des producteurs. Le pourcentage des surfaces bio en France par rapport à celles d’Europe est passée de 40,5% en 1985 à 6,5% en 1995. Après un retard phénoménal par rapport à l’Allemagne, la France regagne aujourd’hui du terrain car de plus en plus d’éleveurs, de maraichers, de céréaliers, de viticulteurs, choisissent une reconversion en bio même si ce le mouvement reste lent. La France important encore 70% des produits bio mais la tendance semble s’inverser. Les magasins bio se développent, les consommateurs sont désormais nombreux à avoir fréquenté au moins une fois par an un magasin spécialisé, les grandes surfaces ont des rayons dédiés... Le bio n’est pas un effet de mode, c’est une tendance de fond.

Comment fait-on de l’agriculture biologique ?

Les techniques de producton en quelques mots ...

Végétales : " Nourrir le sol pour nourrir la plante "

  Prévention
  Rotations
  Fertilisation raisonnée, choix des variétés...